Garrido et ses hommes restent sur trois défaites consécutives, dont deux en championnat.
Une réaction s’impose.
La double crise administrative et financière qui a touché le club suite à la démission de Ridha Charfeddine a fini par influer négativement sur le rendement des joueurs. Et même si le président démissionnaire est revenu à de meilleurs sentiments, assurant pleinement ses fonctions depuis près de deux semaines, le mal est déjà fait.
En effet, l’équipe reste sur trois défaites consécutives, dont deux en championnat. Les malheurs des Etoilés ont commencé au Bardo où les Stadistes leur ont infligé une correction (1-3). Ils ont enchaîné par la suite avec un déplacement périlleux à Mdhila où ils ont concédé une deuxième défaite d’affilée devant l’Etoile Sportive de Métlaoui (0-1). Le retour aux affaires de Ridha Charfeddine la semaine du match contre Al-Hilal du Soudan pour le compte de la 3e journée de la Ligue des champions n’a pas vraiment arrangé les choses. Pire. Yassine Chikhaoui et ses camarades ont livré une piètre prestation face à une formation soudanaise. Sans gaspiller leur énergie, les Soudanais d’Al Hilal ont remporté la victoire en concrétisant l’une des deux occasions qu’ils se sont créées.
Bref, les Soudanais se sont montrés réalistes à souhait face à une formation étoilée méconnaissable, car sans repères, bien qu’elle ait dominé les débats. Une domination stérile à cause de la précipitation devant les buts adverses.
Une sérénité à retrouver
Si les Etoilés étaient si mauvais lors des trois dernières sorties, particulièrement contre les Soudanais d’Al-Hilal, c’est parce que tout simplement ils n’étaient pas concentrés. Pourtant, Yassine Chikhaoui et ses camarades s’efforçaient de rester concentrés sur leur sujet. Mais le mental n’a pas suivi et pour cause : livrés à eux-mêmes, les joueurs sont fatigués après des semaines d’incertitude et de doute.
A notre humble avis, l’équipe doit retrouver la sérénité, ce qui ne peut se faire qu’après la tenue de l’assemblée générale élective extraordinaire le 10 de ce mois. Au fait, le club a besoin de stabilité administrative pour carburer de nouveau à plein régime. En attendant, une réaction sur le terrain s’impose, à commencer par le classico de cet après-midi face au Club Africain, afin que la mauvaise passe que connaît l’équipe ces jours-ci ne se transforme en une crise de résultats.
Revoilà Hannachi !
Le onze étoilé de départ devra connaître quelques changements tout à l’heure. L’effectif enregistrera le retour de Maher Hannachi, absent lors de la dernière sortie contre Al-Hilal du Soudan.
Quant au premier gardien, Achref Krir, il est en ballottage avec Alaa Ayoub. A l’entrejeu, les solutions de rechange existent. Firas Belarbi ou encore Iheb Msakni, qui a retrouvé la forme, constituent des cartes à jouer pour Juan Carlos Gariddo. Mais la concurrence est rude avec Methnani, Boukhanchouch et Baâyou.
En attaque, Karim Laâribi demeure solide au poste même s’il n’a pas été efficace lors de la dernière rencontre. Mais comme Haj Hassen manque encore d’expérience et vu que Gonzalez n’est pas totalement rétabli, l’Algérien demeure la meilleure solution en attaque. L’essentiel est que l’efficacité soit de nouveau au rendez-vous cet après-midi au risque de voir le club plonger dans une crise de résultats.
